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My name is Big Mama

20 juin 2013

Jeudi 20 Juin

Cher Journal,

 

La suite de mon rencard de samedi s'est révélée être naze, puisqu'en fait il n'y a pas eu de suite (paraît que les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus... on n'est vraiment pas faits pour se comprendre). J'espère que j'aurai l'occasion de le recroiser quand je serai devenue une bombasse, juste histoire qu'il se rappelle... et que ça lui foute les boules, na.

Mais qu'à cela ne tienne, je reste motivée pour mon projet d'amincissement.

Enfin, ça fait maintenant 5 jours et j'avoue que je rentre dans la phase "prête à craquer", mais pas à laisser tomber (forcément quand tu paies, ça motive, tu n'as pas envie que ton argent soit décompté pour rien).

 

J'ai une sale manie, c'est de me peser tous les jours. Je sais que je ne suis censée me peser qu'une fois par semaine pour faire mon suivi mais c'est plus fort que moi, et ça m'énerve parce que je suis un yoyo qui peut faire 82.4 kg un jour et 84.3 kg le lendemain, alors que je n'ai pas forcément mangé plus en quantité ni moins bien en qualité.

Le site explique qu'il faut laisser son corps réagir. Il va bien falloir que je sois patiente.

Le site explique aussi qu'il faut entre 7 et 8 heures de sommeil. Pouvais pas cette nuit, y avait Grey's hier soir suivi de Revenge, je ne pouvais pas aller me coucher (même si mes yeux me piquaient grave), tu comprends.

 

Je suis bien le principe de compléter tous les jours mon journal de bord avec les aliments et les quantités que je consomme, j'essaie de le prévoir pour le lendemain aussi comme ça cela m'évite de faire des écards en n'ayant pas d'idées et en me jetant sur un bout de pain beurré en rentrant à la maison le soir, par exemple...

 

Je zyeute les recettes proposées, parfois elles m'étonnent car elles ne font pas très "régime", mais bon ça donne des idées et je les accommode en fonction de mes goûts et de ce que j'ai dans le frigo.

 

J'ai trouvé sur LeBonCoin un tapis de course-marche pas trop cher (que j'ai donc acheté), il est tout bien installé dans ma chambre, reste plus qu'à mettre en place la pratique. Je pense que je vais l'utiliser régulièrement (il est tout à côté de la fenêtre en plus, ça évitera les odeurs de chacal dans la chambre au coucher...) car depuis mes 5 premiers jours de régime, j'ai envie de faire du sport, moi, la non-sportive habituellement.

 

Je me tiens à faire une petite série d'abdo le matin au réveil (putain qu'est ce que ça fait mal !), il y a deux jours je me suis faite 3 fois la choré de Zumba He Zumba Ha, j'ai bien senti que ça a été efficace et quand on me dit que la zumba c'est physique, je les crois encore plus maintenant !

 

Pour me détendre (parce que c'est important de se poser pour déstresser aussi, n'est ce pas ?) j'écoute en boucle "Midnight City" en ce moment. Leur musique et la voix m'emportent complètement, je suis en transe quand j'ai ce son dans les oreilles.

 

Je crois que je dois être en manque de fer ou de magnésium (surement ces fucking moustiques qui me pompent ça vu tous les boutons que j'ai à chaque fois que je vais au parc avec le Minus) (ma peau est sucrée...) il faudrait que je remédie à ça parce que je me tape des espèces de vertiges au boulot depuis 2 semaines, trop bizarre.

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17 juin 2013

Et j'ai eu LE déclic

Cher Journal,

Avoir le déclic, c'est pas si facile.

Pour ma part, avoir envie de mincir n'était pas suffisant apparemment puisque je ne tenais jamais ce que je commencais, que ce soit le sport, les régimes ou même rien que de manger équilibré.

 

J'ai rencontré quelqu'un récemment, un vrai coup de coeur pour cet homme. Je ne sais pas du tout où va nous mener notre histoire, pour tout te dire je ne sais même si une histoire a réellement commencé, mais bref, là n'est pas le sujet.

Peu importe la direction que je prendrai (ou pas) avec cet homme, ma rencontre avec lui a été super bénéfique car J'AI EU LE DECLIC. Je savais que je lui plaisais mais j'ai eu envie de lui plaire encore plus et de me plaire enfin à moi-même.

 

J'ai envie de montrer mes bras sans avoir honte de leur grosseur et d'être obligée de les cacher avec un gilet ou une veste alors que je crève déjà de chaud sans ça... J'ai envie de mettre des robes sans qu'elles me boudinent. J'ai envie de faire l'amour sans me soucier de mon ventre flasque qui se balance au rythme de mes mouvements (comme tue-l'amour il n'y a quand même pas mieux). J'ai envie de pédaler plus facilement et rapidement au lieu de trainer tout mon poids à galérer la langue pendue, la sueur dégoulinant au bout de 2 minutes et obliger mon fils à me dire "allez maman ! allez maman !" pour m'encourager à faire le petit kilomètre qui mène chez nous. Je veux arriver à me lever facilement du canapé. Je ne veux plus avoir le dos en compote.

 

Je ne cherche pas à retrouver le corps de mes 20 ans, je veux un corps de 27 ans qui a son vécu mais qui peut quand même rentrer dans du 40.

 

Je veux mincir à mon rythme, je ne veux pas complètement me priver car lorsque je me prive je suis frustrée et malheureuse, et quand je ressens cela je fais ce qu'il ne faut pas faire : je me jette n'importe quand sur n'importe quoi, de préférence un truc bien gras que j'aurai sur la conscience pendant des jours ensuite.

 

Suite à ce déclic, samedi donc, j'ai eu envie de faire quelque chose sans plus tarder. Je n'ai pas réfléchi longtemps avant de me dire que le régime Weight Watcher serait certainement la meilleure solution me concernant. Je n'en entends que du bien depuis des années de ceux qui l'ont tenté, ça m'a toujours paru contraignant (peser ses aliments, non mais j'ai que ça à faire - me disais-je) et puis finalement, une fois inscrite sur leur site et après avoir pris possession de leur nouvelle application pour smartphones, je peux en conclure (au bout de 2 jours !) que ça n'a pas l'air sorcier, tout est bien indiqué, suffit de se faire ses repas en fonction du nombre de points qui nous sont attribués et par rapport au nombre de points que valent les aliments.

 

J'ai commencé fort hier, mon repas du soir a été un Quick... mais dans l'application mobile il y a les points que valent chaque aliment que propose Quick ! C'est pas trop fort ça ! J'ai ainsi fait exploser mon score de point dès hier soir, ce qui n'est pas bien grave puisque je vais rattraper tout ça avec le capital point qu'il me reste pour la semaine, et ça, c'est fort.

 

Aujourd'hui, je vais faire avec ce que j'ai au frigidaire, c'est à dire pas grand chose : des oeufs et du camembert pour ce midi, et je tape dans le congel ce soir avec du saumon, du riz, des épinards et un yaourt.

 

Je commence donc à 85 kg, mon premier objectif ayant été fixé par le site : 80.6 kg.

Je pense que c'est largement envisageable, vu que je me sens super motivée (j'ai fait  deux séries de 10 abdos de matin ! waouh amazing ! Putain qu'est ce que ça fait mal...).

28 mai 2013

Et on fini les restes...

Quand c'est moi qui invite, je prévois toujours 10 fois trop (j'exagère à peine) de peur qu'il en manque et de passer pour une radine, alors que pas du tout, vraiment.

Du coup, je me retrouve pendant 3 jours à manger les restes.

Je pourrais les mettre au congèl, bien évidemment parce que 1/ ça m'éviterait d'en manger pendant 3 jours de suite  2/ ça serait vachement pratique quand j'aurai pas envie de me mettre aux fourneaux  3/ ça serait vachement économique parce que ce qui est déjà préparé n'est pas à acheter.

Oui mais voilà, je suis torp gourmande.

Il a fallu que je m'empifre de ces restes de raclettes jusqu'à écoeurement. C'est stupide. Mais c'est tellement bon.

Et puis je stresse en ce moment avec ces factures qui ne rentrent pas dans le budget du mois, cette question en suspent "est ce que je vais quand même pouvoir partir en vacances cette année avec mon p'tit, rien qu'une petite semaine histoire de s'éloigner et de souffler, ou bien vais-je devoir annuler la résa comme l'année dernière ?", ça me fait tellement chier ces soucis d'argent, trembler pendant une semaine à te demander ce que tu vas bien pouvoir donner à manger à ton fils jusqu'à ton prochain versement de salaire, prendre le vélo tous les jours qu'il pleuve qu'il vente qu'il neige (on en Mai tout de même faut pas pousser le bouchon trop loin Maurice) parce que t'a plus une thune pour remettre de l'essence. 

 

Alors moi quand je stresse, je mange. Tout ce qu'il me passe sous la main. Mélanger des fraises tagada à du paté de campagne ? Ca ne m'effraie pas, du moment que je m'empiffre pour penser à autre chose.

C'est comme ça, c'est déguelasse, ça me fait prendre du poids, mais ça me calme.

Parfois même j'en suis rendue où, après avoir manger convenablement le soir, après m'être lavée les dents et installée sur le canapé, je suis prise d'une crise de boulimie et je me jette sur des gateaux apéro, des bonbons, du pain et du beurre, du coca, des cacahuètes... Je sens que je suis folle, que je suis dépassée par moi-même, je n'arrive plus à me contrôler. Si je ne le fais pas, je n'arrive pas à penser à autre chose, je boue intérieurement, je ne tiens plus en place, je suis frustrée.

L'autre jour, je suis réveillée par une grosse envie de pipi, ce qui ne m'arrive que très rarement.

J'avais soif, aussi. QU'ai-je fais ? A 4 heures du mat, alors que j'avais mangé un kébab la veille, je me suis pris un pain au chocolat qui restait que j'ai mangé en alternance avec des gorgées de jus de fruits. Je n'avais pas du tout faim, mais il FALLAIT que je mange. C'est tout.

 

J'avoue que ça me fait peur, comment puis-je me sortir de surpoids si, dès que j'ai une montée de stress, je me jette sur la bouffe ?

Parce qu'autant je mange sans m'arrêter, autant je ne suis pas anorexique, je n'ai aucune envie de me faire vomir ensuite ! Je VEUX garder ce que j'ai mangé.

 

21 mai 2013

Weekend catastrophe (mais c'était prévu)

Cher Journal,

Bah oui en même temps. C'était prévu.

Mais si, rappelle-toi : j'avais dit "vendredi, soirée raclette (et apéro, et cacahuètes, et vin, et) entre copines" et "samedi, soirée kébab avec le frangin".

J'aime me donner bonne conscience en mettant quelques légumes à manger avec la raclette : petite salade verte, champignons, tomates et oignons à cuire sur la partie pierrade. Ca apporte un peu de fraîcheur et de légèreté... dans ce monde de gras.

 

C'était donc un gros week-end bouffe bien grasse, comme mes papilles les aiment. Mon bide un peu moins, c'est un fait.

 

 

 

17 mai 2013

Debriefing du 16 mai

Cher Journal,

Le midi avec ma Maman, j'ai goûté la quiche ratatouille, lardons, chèvre que j'avais préparé la veille à 22 h 30 (il n'y a pas d'heure pour cuisiner). Un régal. Un peu trop de ratatouille tout de même (j'ai à peine pu mettre le reste de la préparation par-dessus), ça me servira de leçon pour la prochaine fois. Avec une petite salade verte, huile d'olive et vinaigre balsamique, c'était top moumoute.

Heureusement que j'avais fait cuire les légumes pour la ratatouille avant de les mettre dans la quiche, la recette disait de les mettre directement crus, je pense que ça aurait été bien dégueulasse.

 

Le soir, j'ai fini les restes de frites et fromage pané, j'ai grignoté du pain avec un bout de camembert et de la sauce samouraï. Attitude désastreuse pour mon pauvre, pauvre corps.

 

Depuis le début de semaine, nous avons un distributeur de pain dans l'entreprise, non loin de mon poste de travail. Ca a ses avantages et ses inconvénients. L'inconvénient pour moi c'est que dès que j'ai faim en milieu de matinée ou en fin d'après-midi, je me jette sur cette machine. Le premier avantage c'est qu'au moins, je n'achète pas de barres chocolatées en tout genre qui non seulement ne seraient pas bonnes pour ce que j'ai mais en plus me ruineraient... Le second avantage, c'est bien pratique quand tu finis tard et que tu n'as pas le temps de passer à la boulangerie près de chez toi, parce que franchement celle d'en face leur pain c'est du carton. 

 

Ce soir c'est soirée raclette, je sens que mes bourrelets vont a-do-rer.

 

*Peace, love & patatas*

 

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16 mai 2013

15 mai 2013 (et bon anniversaire papa!)

Cher Journal,

Je suis une abomination de la nature.

 

Hier, j'ai craqué. Dès que je pense "régime" (sans même l'avoir encore commencé) ou bien "alimentation équilibrée", mon cerveau devient fou et cogite dans tout les sens, il fini par me donner l'ordre d'ouvrir le frigo et de manger tout ce qui me tombe sous la main, de préférence quelque chose de bien gras ou bien sucré.

Hier midi, j'ai déjeuner chez Maman qui avait préparé :

- tomates et concombres à la crème

- steak haché et purée de pommes de terre

- fraises

Mon petit plaisir, c'est d'accompagner mon plat des tranche de pain beurrées. C'est une mauvaise habitude que j'ai prise dans mon enfance et qu'on m'a laissé faire, je ne me suis donc jamais posée de question. Je sais bien depuis des années que le Diable-de-la-cellulite-et-des-artères-bouchées est incarné dans ces tartines, mais j'ai comme un manque si je ne les ai pas en accompagnement de ce plat et de tant d'autres... pour ne pas dire presque tous.

Bien évidemment, cela aurait été un repas trop facilement équilibré pour la délurée alimentaire que je suis. Pour les fraises que je trouvais trop fades bien qu'elles étaient déjà sucrées, j'ai ajouté de la crème liquide entière qui était déjà ouverte. En fait, elles n'étaient pas du tout fades : j'avais juste envie d'y ajouter une touche de gras. "Non mais Allô" Big Mama, t'as sucré tes fraises et tu ajoutes de la crème fraîche quoi.

 

Quelques heures après ce repas, tu joues au ballon avec ton fils. Tu crois que tu fais du sport ? Non mais laisse-moi rire ! Tu ne fais que bouger ton pied quand c'est ton tour de shooter et quand il faut que tu cours légèrement pour attraper le ballon qui n'a pas été bien lancé, tu ne fais que trois enjambées que tu te retrouves déjà avec une pointe de côté...

 

Nous sommes ensuite allés faire des courses. Je savais déjà que mon week-end allait être chargé, autant en visites qu'en calories avec la soirée raclette prévue vendredi avec mes copines et la soirée kébab samedi avec mon frère. J'étais donc allée le matin-même sur un site de cuisine bien connu pour me trouver des idées culinairement saines et je suis tombée sur : ratatouille. Je n'ai jamais aimé la ratatouille, en fait je n'en ai jamais vraiment mangé non plus, donc je ne souvenais plus trop quel goût cela avait. Y a quoi là-dedans ? Aubergines, courgettes, tomates, oignons, poivrons... c'est ça, c'est parce que je n'aime pas les poivrons que je n'aime pas la ratatouille. Qu'à cela ne tienne ! Je vais me tenter une ratatouille maison, sans poivrons.

Je partais donc tout de même du bon pied en notant tous ces légumes sur ma liste de courses, j'étais plutôt ravie.

J'avais dans l'idée de préparer une quiche ratatouille, lardons, chèvre. Un plat bien équilibré avec protéines, produit laitier, féculent et surtout plein de légumes.

Mais nous sommes sortis tard de chez Edouard (le manège était même fermé, le P'tiot n'a même pas pu faire son tour, c'est ballo hein). J'ai bien hésité à prendre un plat préparé car je n'avais du coup pas le temps de cuisiner, mais les prix m'ont piqué les yeux, j'ai donc renoncé. 

 

Et là, j'ai fait l'erreur que je répète trop régulièrement : sur le chemin du retour, je me suis arrêtée chez la frite belge... Et quand je commande, je ne vois pas l'intérêt de prendre une salade ni de faire dans la demi-mesure. Et paf ! Un burger, une frite, des sauces, une grosse boite de boulettes de fromage pané et un milkshake... Sans parler des restes du P'tiot sur lesquels je me jète dès qu'il n'en veut plus. Quand je te disais que j'étais une abomination de la nature...

Mais c'était vachement bon, quand même.

 

Sinon, c'était l'anniversaire de mon père en ce 15 mai. Voilà voilà.

* Peace, love and bubblegum *

15 mai 2013

Parce qu'il faut bien commencer

Cher Journal,

Voici mon premier billet. Cela fait longtemps (plus ou moins quatre années) que j'aurais du créer ce blog et le poster.

J'ai bien créer un ou plusieurs blogs en rapport à mon alimentation, mon poids, toussa toussa... mais je me suis tellement (inconsciemment ?) voilée la face et je n'ai tellement pas fait de suivi que j'en ai oublié quels étaient les mots de passe pour y retourner et pire, quelles étaient les adresses de blog que j'avais créé. Qui sait si je ne prendrai pas le même chemin avec celui-ci... Bref.

Aujourd'hui est au nouveau jour, je souhaite te faire part au jour le jour ou au moins quelques fois par semaine de ce que j'ai mangé, quelles ont été mes pensées pour en arriver là : j'ai envie d'avoir bonne conscience ? Je vais me faire des épinards. J'ai la flème de cuisiner ? Ca sera cordon-bleu et pommes-noisette. J'ai un coup de mou, j'en veux à la Terre entière, j'ai envie de me jeter sur du gras/salé/sucré (en bref, je n'ai aucune envie de prendre en considération cette pub du Ministère destinée à nous faire culpabiliser (ou nous aider ? j'hésite...)) ? Je me tape un Mcdo.

Si parfois il m'arrive encore d'avoir bonne conscience et de me dire "Allez Big Mama, fait un minimum de cuisine et tant qu'à faire de la cuisine saine", c'est parce qu'il y a sous mon toit un p'tit bonhomme de presque 4 ans que je chérie d'amour. Je veux qu'il ait une alimentation en majorité saine et je n'ai pas de mal à faire ce que je veux puisqu'il mange de tout sans rechigner, bien que dernièrement et à cause d'une phrase d'un camarade de cantine, il fait la tête devant les épinards "parce que c'est vert". J'ai donc de la chance d'avoir un enfant qui n'est pas difficile, je n'ai pas d'autre homme à qui je dois penser en terme de goûts et de préférences alimentaires, pourquoi donc ai-je tant de mal à me canaliser ?

J'ai toujours eu des formes, j'ai été mince mais jamais trop, je fais partie de la catégorie de femme qui prend 1 kilo rien qu'en regardant un morceau de chocolat.

Ma prise de poids a commencé quand j'ai quitté le cocon familial à mes 21 ans. Ah, on a beau dire et critiquer les plats de Maman qui ne sont pas toujours à notre goût, où il y a un peu trop de vert et pas assez de gras, en attendant, avant j'étais bien foutue et mon sang était sain. Mais ça, c'était avant.

En 1 an, j'ai pris environ 10 kilos. Ca paraît énorme comme ça, mais en fait je ne m'en suis pas rendue compte puisqu'un kilo par mois, ça ne parait rien du tout. On monte sur la balance, on voit 500 ou 700 grammes de plus que la semaine précédente et puis on se dit que ça ne sera pas bien difficile à perdre. Et puis qu'est-ce que ça fait 500 grammes de plus ou de moins, après tout... ERREUR ! Grosse erreur. On se voile la face avec ces 500 grammes et puis 4 ans après, on pleure et on s'énerve contre soi-même sur sa balance parce que les 500 grammes sont devenus 26 kilos.

"Si j'avais su" (avec des "si", on peut refaire le monde, n'est ce pas), j'aurais fait attention dès le lendemain et les jours suivants, j'aurais veillé à perdre ces 500 grammes et si je les avais repris à cause d'un excès, j'aurais fait attention à nouveau les jours suivants, pour les reperdre et éviter de les reprendre.

Après cette prise de poids de 10 kilos donc, je suis tombée enceinte. J'ai pris 12 kilos pendant ma grossesse et j'avais déjà perdu 10 kilos deux semaines après avoir accouché. Il ne me restait donc que 2 kilos à perdre si je voulais revenir à mon poids d'avant-grossesse, je ne m'imaginais pas encore faire ce qu'il faut pour perdre les 10 kilos supplémentaires que j'avais pris l'année précédente.

Quand j'ai accouché, on m'a dit quelque chose comme "tu peux attendre 1 an avant de penser à perdre du poids par rapport à ta grossesse". Ce n'est pas la phrase mot pour mot mais je l'ai en tout cas comprise comme ça, moi. Et au lieu de faire un minimum attention à ce que je mangeais, j'enchaînais les "repas" à base de saucisson, de camembert et de pain frais. Pathétique, je sais.

Aujourd'hui j'ai envie de perdre du poids, mais la volonté me manque encore car je craque trop facilement devant une baguette fraiche avec du beurre ou bien un plat qui dégouline de crème fraiche, de fromage ou de beurre fondue. Je me sens perdue, j'aimerai avoir quelqu'un qui soit derrière moi 24H pour me filer un coup de pied au cul, me crier d'arrêter le massacre et me prendre en main.

Les nutritionnistes, les diététiciens, les régimes, tout coûte trop cher, je n'ai pas les moyens d'avoir accès à cette aide, je dois m'auto-motiver et c'est d'autant plus difficile.

Big Mama, que vais-je faire de toi ?!

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My name is Big Mama
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